Un procès en France réclamé par le braqueur marocain qui narguait ses juges

Le braqueur de la Côte d'Azur qui s'était enfui au Maroc se moquait des juges en postant sur les réseaux sociaux des photos de vacancier tranquille au soleil. Condamné en son absence en juillet à dix ans de prison, il demande à être rejugé en France, après son arrestation samedi à Marrakech.

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Un retour souhaité

Le sourire doit être aujourd'hui dans les rangs des juges de Grasse et non plus du côté du braqueur. Cela dit, Nabil Ibelati arrêté samedi au Maroc, ne semble pas avoir peur de les affronter. Selon son avocat, Ludovic Loyer, il a fait une demande de retour en France où il souhaite être rejugé.

Le 7 août dernier, le braqueur, absent de son procès au tribunal de Grasse, dans les Alpes-Maritimes, a été condamné à dix ans de prison et 200.000 euros d'amende. Un jugement qu'il a le droit de contester. Le défenseur français du voleur estime qu'il serait absurde qu'un tribunal marocain juge des faits qui ne sont pas intervenus sur son territoire. 

Un butin de 1,7 million d'euros

En compagnie d'un complice, Nabil Ibelati avait raflé une centaine de montres de luxe, dans une boutique de Cannes, le 31 juillet 2013. Le butin de ce braquage mené à visage découvert avait été estimé à plus de 1,7 million d'euros. Le malfaiteur à la double nationalité franco-marocaine s'était ensuite enfui au Maroc. Depuis, il postait des photos et des messages sans faire mystère de sa volonté de se moquer de la justice française. Du bord d'une piscine, d'un restaurant ou à dos de chameau, le voleur n'hésitait pas à montrer sa satisfaction d'être en liberté.