Cet article date de plus de douze ans.

Un an de prison avec sursis pour une seconde nounou clandestine à Marseille

Hélène Atlan a été condamnée lundi à douze mois de prison et 15.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Marseille. Cette nounou clandestine est également interdite d'exercer l'activité de garde d'enfants pendant trois ans.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

L'avocat
d'Hélène Atlan compte faire appel de cette condamnation, même si elle est plus
clémente que les réquisitions du parquet : il avait réclamé 18 mois de prison,
dont six ferme et 12 avec sursis et mise à l'épreuve, ainsi que 30.000 euros
d'amende pour "travail dissimulé", "fraude fiscale" et "escroquerie à la Caisse d'allocations familiales" (CAF).

Pour Me
Arié Goueta, cette peine, en particulier l'interdiction d'exercer "met fin
à la carrière et anéantit
" sa cliente, Hélène Atlan, âgée de 60 ans. Elle
avait accueilli de juillet 2009 à juillet 2012, à son domicile sur la Canebière,
quatorze enfants, âgés de neuf mois à trois ans. L'avocat compte "a priori" faire appel du jugement, en particulier de l'interdiction d'exercer.

Un manque de places d'accueil pour les jeunes enfants à Marseille

En octobre, une autre responsable de crèche clandestine, Monique Monarcha, 59 ans, avait elle aussi été condamnée par le tribunal
correctionnel de Marseille
à 12 mois de prison avec sursis, 12.000 euros
d'amende et 1.000 euros de contravention.

Les deux crèches avaient été fermées à Marseille à quelques semaines d'intervalles en juin et juillet, relançant le débat sur le manque de places d'accueil pour les jeunes enfants dans la ville.

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