Un an de prison avec sursis pour une seconde nounou clandestine à Marseille
L'avocat
d'Hélène Atlan compte faire appel de cette condamnation, même si elle est plus
clémente que les réquisitions du parquet : il avait réclamé 18 mois de prison,
dont six ferme et 12 avec sursis et mise à l'épreuve, ainsi que 30.000 euros
d'amende pour "travail dissimulé", "fraude fiscale" et "escroquerie à la Caisse d'allocations familiales" (CAF).
Pour Me
Arié Goueta, cette peine, en particulier l'interdiction d'exercer "met fin
à la carrière et anéantit " sa cliente, Hélène Atlan, âgée de 60 ans. Elle
avait accueilli de juillet 2009 à juillet 2012, à son domicile sur la Canebière,
quatorze enfants, âgés de neuf mois à trois ans. L'avocat compte "a priori" faire appel du jugement, en particulier de l'interdiction d'exercer.
Un manque de places d'accueil pour les jeunes enfants à Marseille
En octobre, une autre responsable de crèche clandestine, Monique Monarcha, 59 ans, avait elle aussi été condamnée par le tribunal
correctionnel de Marseille à 12 mois de prison avec sursis, 12.000 euros
d'amende et 1.000 euros de contravention.
Les deux crèches avaient été fermées à Marseille à quelques semaines d'intervalles en juin et juillet, relançant le débat sur le manque de places d'accueil pour les jeunes enfants dans la ville.
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