Récidive : "Il n'y a aucun suivi véritable"
Le viol et l’assassinat en septembre 2009 de Marie-Christine Hodeau avaient relancé le débat sur la récidive. Pour sa première agression sexuelle, son meurtrier présumé Manuel Da Cruz, dont le procès s'ouvre aujourd'hui, avait en effet été condamné en 2002 à onze ans de réclusion criminelle, mais il était sorti de prison au bout de sept ans avec, officiellement, un suivi très strict. Mais selon Jean-Pierre Escarfail, le président de l'Apacs, une association de protection contre les agressions sexuelles, 600 criminels sortent de prison chaque année et seule une infime partie bénéficie d'un véritable suivi des autorités. Les autres sont relâchés dans la nature sans aucun contrôle, avec les risques de récidive que cela comporte.
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