Georges Tron, ex-secrétaire d'État, est à nouveau devant la justice. À partir de mardi 23 octobre, le maire de Draveil (Essonne) sera confronté à deux femmes qui disent avoir été violées par lui, à plusieurs reprises, lorsqu'elles travaillaient à la mairie de Draveil. Lui a toujours réfuté ces accusations et crie au complot. En décembre dernier, le procès avait débuté dans les larmes, les invectives et la confusion puis avait été interrompu après quatre jours d'audience.Georges Tron encourt jusqu'à 20 ans de prisonEva Loubrieu est l'une des deux plaignantes. Georges Tron, dit-elle, prenait pour prétexte des séances de massage de pieds, pour se livrer à des agressions sexuelles. Dès mardi, elle sera à nouveau face au maire de Draveil. "Ce procès avorté de décembre dernier a été d'une immense violence, notre parole n'a pas été entendue, on ne pouvait pas s'exprimer. Ce que je souhaite, c'est que notre parole puisse enfin être entendue", témoigne-t-elle. En décembre dernier, des incohérences, des contradictions, sont parfois apparues dans le récit des deux femmes.Durant ces premières journées d'audience, Virginie Faux, l'autre plaignante, espérait beaucoup d'une confrontation avec Georges Tron. Mardi, le procès, aux assises de Seine-Saint-Denis, redémarre à zéro. 55 témoins et 8 experts viendront déposer à la barre. S'il est déclaré coupable, Georges Tron encourt jusqu'à 20 ans de prison.