Pour les avocates de Jacqueline Sauvage, son maintien en détention est une décision "politique"
"Jusqu'où va-t-on martyriser cette femme ?" ont déploré les avocates. Selon elles, la décision du tribunal d'application des peines de Melun, en Seine-et-Marne, est dûe au fait que Jacqueline Sauvage veuille "venir vivre à proximité des lieux du crime", chez une de ses filles.
Par ailleurs, cette affaire a été très médiatisée, ce qui risque d'après les juges cités par les deux avocates de conforter Jacqueline Sauvage "encore dans son positionnement largement victimaire". Malgré le rejet de sa demande de libération conditionnelle, "elle doit poursuivre et intensifier son travail de réflexion", ajoutent les juges.
Le parquet va faire appel
Jacqueline Sauvage a été condamnée à dix ans de prison pour le meurtre de son mari violent, avant d'être partiellement graciée par François Hollande en début d'année. Sa condamnation avait suscité une forte mobilisation. Une petition avait receuilli 400.000 signataires dans toute la France.
Le parquet, qui avait pris des réquisitions favorables à sa remise en liberté, a déjà annonce qu'il va faire appel de la décision du tribunal d'application des peines de Melun.
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