Moirans: le gouvernement répond aux critiques

Bernard Cazeneuve est arrivé à Moirans (Isère) vers 21 heures mercredi. Après les incidents de mardi, le ministre a fait le déplacement pour apaiser les tensions et clore la polémique. "C'est une intervention rapide qui permet le rétablissement de l'ordre et qui témoigne à la fois de l'efficacité des forces de l'ordre et de la fermeté. Je n'aime pas les polémiques, je préfère l'efficacité. Je laisse ceux qui font les polémiques continuer à en faire".

Depuis mercredi matin, droite et extrême droite s'appuient sur cette affaire pour accuser le gouvernement de laxisme. Florian Philippot, vice-président du FN, s’est ainsi exclamé : "Il y a eu zéro interpellation. C'est scandaleux. J'ai l'impression qu'en France tout le monde a le droit de faire sa loi : les voyous, les islamistes, des gens du voyage mécontents sauf la République".

Sanctions promises

Christian Jacob a surenchéri dans les allées de l'Assemblée : "La République doit être respectée. Et ça, c'est de la responsabilité directe de monsieur Valls".

Face à ces critiques répétées, le Premier ministre a affiché sa fermeté à l'Assemblée : "Ceux qui veulent tordre le bras à la justice, aux forces de l'ordre, à la République s'exposent à une réponse d'une extrême fermeté et ils doivent s'attendre à être implacablement recherchés et poursuivis en justice". François Hollande a promis que les auteurs des violences seraient sanctionnés.