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Le directeur de l'Institut Montaigne placé en garde à vue, soupçonné d'avoir drogué une collaboratrice à son insu

La plaignante, âgée d'une quarantaine d'années, l'accuse de l'avoir droguée au cours d'une soirée en début de semaine, après l'avoir draguée avec insistance.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le directeur de l'Institut Montaigne, Laurent Bigorgne, le 2 septembre 2013. Photo d'archives. (LEEMAGE VIA AFP)

Le directeur de l'Institut Montaigne, un think tank libéral, Laurent Bigorgne a été placé en garde à vue vendredi 25 février, soupçonné d'avoir drogué à son insu une collaboratrice lors d'une soirée, ont appris l'AFP et France Télévisions de sources concordantes, confirmant une information du Parisien.

Dans le cadre d'une enquête ouverte pour administration de substance nuisible, il a été placé en garde à vue vendredi matin au commissariat du 14e arrondissement de Paris, selon le parquet. Une source proche de l'enquête a également confirmé son interpellation.

Invitée au domicile de Laurent Bigorgne, l'une de ses collaboratrices, âgée d'une quarantaine d'années, a déposé plainte dans la nuit de mardi à mercredi, après un début de soirée passé en sa compagnie.

Des symptômes de prise de drogue

Selon Le Parisien, elle aurait raconté à la police s'être sentie subitement mal après avoir bu une coupe de champagne et serait allée directement dans un hôpital où on lui aurait dit qu'elle présentait des symptômes de prise de drogue.

Selon une expertise toxicologique de la plaignante, toujours selon le quotidien, elle est positive à la MDMA, une drogue de synthèse de la famille des amphétamines aussi appelée ecstasy.

Laurent Bigorgne dirige l'Institut Montaigne depuis 2011. Créé en 2000, ce centre de réflexion d'inspiration libéral, qui réunit des chefs d'entreprise, des hauts fonctionnaires, des universitaires, rend régulièrement des études et rapports, notamment adressés aux pouvoirs publics.

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