La compagne de Hollande a été entendue par la police des polices
Valérie Trierweiler, journaliste politique et compagne du candidat socialiste à la présidentielle, a été auditionnée par l'Inspection générale des services lundi 14 novembre.
La journaliste Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande, a été entendue, lundi 14 novembre en fin d'après-midi, par l'Inspection générale des services (IGS), la police des polices, comme l'a révélé, plus tôt dans la journée, le quotidien Le Parisien.
Son audition, débutée aux alentours de 17 heures en présence de son avocate Me Frédérique Giffard, a pris fin une heure plus tard. Elle entrait dans le cadre de la plainte contre X, déposée par Valérie Trierweiler le 20 octobre auprès du parquet de Paris.
Une enquête sur la journaliste
Après la publication par L'Express d'informations selon lesquelles une enquête policière aurait été ouverte à son sujet par la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP), la compagne de François Hollande, journaliste à l'hebdomaire Paris Match et sur la chaîne de la TNT Direct 8, a affirmé avoir attendu la fin du processus de désignation du candidat socialiste à la présidentielle pour faire appel à la justice.
L'Express daté du 4 octobre mentionne en effet "une enquête policière" dont le but est "d'établir 'une notice biographique fouillée sur Valérie Trierweiler, y compris sur son réseau relationnel'", selon des "sources policières concordantes".
L'hebdomadaire affirme que des agents de la DRPP avaient "reçu l'ordre d'enquêter" début 2011 sur cette journaliste politique.
Le directeur de publication de "L'Express" auditionné
Avant d'être auditionnée par l'IGS, Valérie Trierweiler a été entendue plus tôt dans la journée au siège du Défenseur des droits, qu'elle a également saisi après les révélations de L'Express.
"Dans le cadre de sa mission de déontologie de la sécurité", l'institution a d'ailleurs auditionné "courant octobre" Christophe Barbier, le directeur de publication du magazine.
Découvrir qui a ordonné l'enquête
Le Parisien souligne aussi que d’autres auditions devraient avoir lieu très prochainement et cite l'avocate de la journaliste : "Notre objectif, si cela est prouvé, est de savoir qui a ordonnée [l'enquête] et pour quelles raisons. Ce serait trop facile d’épingler uniquement les effectifs de police qui auraient été instrumentalisés dans cette affaire."
A la suite de la parution de l'article de L'Express à l'origine de l'affaire, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a porté plainte à son tour contre l'hebdomadaire le 5 octobre pour "diffamation publique à l'encontre d'une administration et diffusion de fausse nouvelle".
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