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Franche-Comté : un fétichiste des pieds condamné à 18 mois de prison

Agé de 54 ans, il avait caressé, léché et humé les pieds d'une septuagénaire à son domicile, où il s'était introduit de force.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Un fétichiste des pieds a été condamné, mardi 22 avril 2014, à 18 mois de prison après avoir pénétré chez une dame, en Franche-Comté. (CAL CRARY / STONE SUB / GETTY IMAGES)

Il avait caressé, léché et humé les pieds d'une septuagénaire à son domicile, où il s'était introduit de force. Un fétichiste de 54 ans a été condamné à 18 mois de prison ferme mardi 22 avril, à Belfort (Territoire de Belfort).

Dans la nuit du 16 au 17 avril, à Delle, cet homme, passablement alcoolisé et sous anxiolytiques, a pénétré par la fenêtre dans la maison de la dame. Affolée, elle s'est retrouvée sur son lit, mais il n'a eu d'yeux que pour ses pieds dénudés, qu'il a massés, léchés et reniflés.

L'homme a appelé pour s'excuser le lendemain

A la demande de sa victime qui suffoquait, le fétichiste est allé lui chercher son inhalateur. Elle en a alors profité pour alerter sa famille avec son téléphone portable, provoquant la fuite de l'agresseur, qui a emporté sa paire de chaussons. Celui-ci s'est excusé par téléphone le lendemain auprès de la septuagénaire, qu'il avait déjà repérée quelques mois auparavant et à qui il avait déjà volé une chaussure. Il a été interpellé quelques heures après par les gendarmes.

Chez ce père de famille alcoolique et qui vit seul, les enquêteurs ont retrouvé les chaussons dérobés, ainsi que d'autres chaussures, dont l'une appartenant à son ex-femme, ainsi qu'une cinquantaine de DVD pornographiques, la plupart consacrés au fétichisme des pieds. Lors de sa comparution immédiate mardi devant le tribunal correctionnel de Belfort, l'homme a confessé qu'il était obsédé par cette partie du corps depuis son enfance.

Déjà condamné

Il avait déjà écopé de 18 mois de prison ferme lors d'une première comparution immédiate en janvier, pour l'agression sexuelle d'une octogénaire. Sa nouvelle peine s'ajoute à la précédente, qui comprenait également un suivi socio-judiciaire. "L'absence de prise en charge après sa première condamnation a peut-être abouti à cette récidive, a estimé son avocat. On n'a pas voulu adapter la justice, le suivi et la sanction à sa personnalité".

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