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Ex-salariés de RTE soupçonnés de sabotage : le parquet fait appel de leur condamnation

Ces quatre anciens salariés du gestionnaire des lignes à haute tension ont été jugés pour "entrave au fonctionnement d'un système de traitement automatisé de données" et condamnés à des peines d'amende.
Article rédigé par franceinfo, France Inter
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Temps de lecture : 1 min
Les poteaux d'une ligne à très haute tension à Verfeil, dans le sud-ouest de la France, le 6 décembre 2022 (photo d'illustration). (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Le parquet de Paris fait appel après la condamnation des quatre ex-salariés de RTE soupçonnés de sabotage, a appris jeudi 13 avril France Inter de source proche du dossier, confirmé par les avocats de la défense. 

Ces quatre anciens salariés du gestionnaire des lignes à haute tension - âgés de 31 ans à 35 ans - ont été condamnés le 28 mars à Paris à des peines d'amende - sans inscription au casier judiciaire - pour des interventions sur le réseau électrique lors d'un conflit social à l'été 2022. Une peine moins lourde que celle requise par le parquet.

Des salariés placés en garde à vue dans les locaux de la DGSI

Une enquête avait alors été ouverte après une plainte de RTE qui avait dénoncé un acte de "malveillance". Les salariés avaient été placés en garde à vue en octobre dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), ce qui avait provoqué le courroux de la CGT et des salariés incriminés. Ces derniers s'étaient défendus en évoquant une action militante "symbolique" et "traditionnelle" lors d'un conflit social.

Ils avaient finalement été jugés le 28 février pour "entrave au fonctionnement d'un système de traitement automatisé de données", "modification de données dans un tel système" et "introduction frauduleuse de données dans un tel système". Un mois après l'audience, le 28 mars, les quatre prévenus avaient été reconnus coupables d'"entrave au fonctionnement d'un système de traitement automatisé de données", mais relaxés pour la "modification" d'un tel système et l'"introduction frauduleuse de données". 

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