Quatre salariés de RTE soupçonnés d'interventions frauduleuses sur le réseau électrique seront jugés en février 2023
Les quatre personnes, âgées de 31 à 35 ans, avaient été placées en garde à vue mardi dans les locaux de la DGSI.
Quatre salariés de RTE, soupçonnés d'interventions frauduleuses sur le réseau électrique en juin et juillet derniers, seront jugés le 28 février 2023. Leurs actes présumés avaient déclenché une plainte du gestionnaire du réseau de transport d'électricité en France. Le parquet de Paris leur a remis, vendredi 7 octobre, une convocation pour un procès devant le tribunal correctionnel de Paris. Ils étaient en garde à vue depuis mardi dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Les quatre salariés, âgés de 31 à 35 ans, ont été entendus dans les locaux de la DGSI car RTE est un opérateur d'importance vitale pour le fonctionnement du pays. Dans l'attente de leur jugement, ils ont été placés sous contrôle judiciaire.
RTE a déposé plainte cet été à la suite de dégradations qui auraient entraîné des coupures de courant, a précisé à l'AFP une source proche du dossier. L'enquête a été ouverte le 29 juillet pour entrave à un système de traitement de données, sabotage informatique, accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données, ainsi que pour introduction, modification et suppression de données d'un tel système.
Dans une note aux salariés consultée mercredi par l'AFP, la direction de RTE n'évoque toutefois pas de dégradation mais, par trois fois en juin et en juillet, une "perte de téléconduite", c'est-à-dire que des postes électriques ont été rendus indisponibles pour être vus et manœuvrés à distance, par exemple pour être mis hors tension, ce qui a "mis en risque important la sûreté du système électrique".
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