Deux plaintes de Kerviel contre la Société générale classées sans suite
Il y en avait une pour "faux et usage de faux", une autre pour "escroquerie au jugement".
JUSTICE - C'est la douche froide pour Jérôme Kerviel. Deux jours après la confirmation de sa condamnation en appel face à la Société générale, le parquet de Paris a classé sans suite, vendredi 26 octobre, les deux plaintes de l'ex-trader contre la banque qui l'employait, l'une pour "faux et usage de faux", l'autre pour "escroquerie au jugement".
En avril, David Koubbi, avocat de Jérôme Kerviel, avait accusé la Société générale d'avoir caché à la justice le fait d'avoir récupéré, grâce à un mécanisme fiscal, 1,7 des 4,9 milliards d'euros qu'elle dit avoir perdus par la faute de l'ancien trader.
Au sujet de la plainte pour "faux et usage de faux", David Koubbi avait évoqué des "enregistrements sauvages réalisés à l'insu de M. Kerviel" en janvier 2008 dans les locaux de la Société générale. Il avait avancé que les bandes avaient été "coupées", "trafiquées", et qu'il manquait "six heures de conversation sur les douze". "C'est sur la foi notamment de ces bandes que M. Kerviel a été poursuivi et qu'il a pu être considéré qu'il avait fait des aveux", avait-il insisté.
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