Ses obsèques ont été célébrées lundi dernier à Paris ; mais la douleur des proches de Florence Arthaud ne s'éteint pas. C'est son frère, Hubert, qui monte au créneau. Il annonce qu'il va se constituer partie civile - une instruction est déjà en cours à Paris. Lui-même ancien pilote d'hélicoptère, il estime aujourd'hui que la sécurité a été allègrement bafouée, lors du tournage, au profit de la prise d'images. Il parle de "sécurité low cost". Les hélicoptères loués en Argentine, détaille-t-il, étaient voués au transport sanitaire. Les pilotes étaient-ils formés à la prise d'images ? Lors du Dakar, "les pilotes sont habitués au vol en tandem, à la prise d'images. Là, manifestement, ce n'était pas le cas." Et Hubert Arthaud d'enfoncer le clou : "lorsqu'on remplace le co-pilote par un caméraman, qui obstrue la vision du côté gauche -qui comme par hasard est le côté du choc - et qu'en plus le caméraman demande à aller vite, pour prendre des images" , on peut se poser des questions sur la sécurité. Hubert Arthaud, le frère de Florence, se pose des questions sur la sécurité autour de "Dropped" écouter