Mardi, tout est parti d'un contrôled'identité. En plein centre-ville d'Argenteuil, à quelques mètres de labasilique. Dans une zone piétonne où les jeunes aiment se retrouver en débutde soirée.Il est 19h. Une jeune femmeportant le voile intégral est priée de décliner son identité aux policiers. Dans un premier temps, elleaccepte. Mais très vite un attroupement se forme. Une soixantained'habitants qui ne comprennent pas le sens de cette intervention. Le ton monte.Les policiers auraient ensuite faitusage de bombes lacrymogènes et de flashball, d'après le maire socialiste de laville Philippe Doucet. "J'ai saisi le préfetparce que [la réaction des policiers] n'était pas totalement proportionnée "."La police doit agir dans le cadre des lois de la République, maisrespectant la proportionnalité des faits et être modéré dans l'usage des gaz lacrymogènes."A l'issue de cesaffrontements deux jeunes gens ont été interpellés. La loi du 11 octobre 2010interdit de dissimuler son visage dans l'espace public. Les contrevenantsrisquent 150 euros d'amende.