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Affaire Karachi : Dominique de Villepin entendu par la justice

L'ancien Premier ministre est auditionné ce lundi dans le volet financier de l'enquête sur l'attentat de Karachi. La justice s'intéresse toujours aux éventuelles rétrocommissions qui auraient pu participer au financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995.
Article rédigé par Florencia Valdés Andino
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Charles Platiau Reuters)

Y-a-t-il eu financement occulte de la campagne d'Edouard Balladur  en 1995 ? C'est sur cette question que les juges d'instruction, Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, se pencheront lors de l'audition de l'ancien Premier ministre.

Des fonds de cette campagne proviendraient du détournement de commissions sur des contrats d'armements, signés avec l'Arabie Saoudite et le Pakistan fin 1994. Ce sont les fameuses rétrocommisssions.

"Je suis très heureux de cette occasion de pouvoir contribuer à la vérité" , a déclaré Dominique de Villepin, secrétaire général de l'Elysée à l'époque de la campagne. Selon lui, ces pratiques ont été interrompues par le président Jacques Chirac en raison de soupçons de rétrocommissions.
Des déclarations qui pourraient être remises en cause par les juges. Ils ont récemment réussi à étendre leur enquête à l'après-1995. Et cherchent à savoir si la circulation de rétrocommissions s'est poursuivie sous la présidence de Jacqes Chirac.

Qui sont les mis en examen ?

Deux proches de Nicolas Sarkozy, Nicolas Bazire - ex-directeur de campagne d'Edouard Balladur - et Thierry Gaubert sont déjà mis en examen dans ce dossier. Ainsi que Ziad Takieddine , intermédiaire dans les deux contrats. Un premier élu, l'ancien ministre UMP Renaud Donnedieu de Vabres , a été mis en examen aussi à la mi-décembre.

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