A la barre lors de son procès pour un accident de ski, l'actrice Gwyneth Paltrow réfute toute responsabilité
L'actrice américaine Gwyneth Paltrow a assuré vendredi 24 mars devant un tribunal américain ne pas être responsable de l'accident de ski qui lui vaut d'être poursuivie en justice. Terry Sanderson, un opticien à la retraite, accuse la star de l'avoir blessé lors de cet accident, il y a sept ans, et déclare avoir subi un préjudice estimé à plus de 3 millions de dollars.
Gwyneth Paltrow, oscarisée en 1999 pour son rôle dans Shakespeare in Love, a porté plainte à son tour. Le plaignant assure que la comédienne lui a foncé dessus en skiant de manière "dangereuse", provoquant "quatre côtes cassées et des dommages permanents au cerveau", avant de s'enfuir, le laissant inconscient.
Le 24 mars, pour le quatrième jour de ce procès dans l'Utah (ouest des Etats-Unis), l'actrice a nié toute responsabilité, déclarant qu'au contraire, Terry Sanderson l'avait "clairement percutée sur cette piste de ski". La collision a eu lieu en février 2016 à Deer Valley, station huppée des Rocheuses située au-dessus de Park City, bourgade touristique qui accueille le festival du cinéma de Sundance.
"Allégations mensongères"
Gwyneth Paltrow a aussi expliqué avoir brièvement craint qu'il ne s'agisse d'une agression sexuelle. "Je skiais et deux skis sont apparus entre mes skis, écartant mes jambes, puis un corps s'est pressé contre moi et j'ai entendu un grognement très étrange." L'actrice a dit s'être demandée s'il s'agissait d'une "blague" ou si "quelqu'un faisait des choses perverses".
L'actrice, qui s'est bâtie une deuxième carrière de gourou du bien-être avec sa marque Goop, a reconnu avoir quitté les lieux de l'accident, car son professeur de ski lui avait dit qu'elle le pouvait. Les audiences se poursuivront la semaine prochaine avec les témoignages de ce dernier, des enfants et du mari de Gwyneth Paltrow, et du plaignant Terry Sanderson.
Steven Owens, l'avocat de la comédienne, a déclaré devant le tribunal de Park City que Terry Sanderson était "obsédé" par la plainte et que le dossier était basé sur "des allégations mensongères" à l'ouverture du procès le 21 mars
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