José Bové en grève de la faim contre le maïs OGM
Ils sont une quinzaine de militants anti-OGM à accompagner José Bové dans sa grève de la faim. Des agriculteurs, un maire, un chef d'entreprise, tous réclament un “véritable moratoire sur les OGM pesticides”. D'abord installés sous la tour Eiffel, ils ont finalement trouvé que le lieu ne se prêtait pas au débat : il y fait trop froid. Ils ont donc choisi un autre lieu symbolique dans Paris.
Les grévistes reprochent au gouvernement d'avoir suspendu la commercialisation du maïs Monsanto 810, le seul autorisé en France (22 000 hectares cultivés en 2007), par un simple arrêté, en attendant que l'Assemblée nationale examine le projet de loi OGM le 9 février prochain.
La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a reçu José Bové, a assuré que le gouvernement tiendrait les engagements de Grenelle.
“Je crois qu'on a été entendus, qu'on nous a compris”, a lancé José Bové, satisfait de son entretien avec la ministre. A tel point qu'il lui a fait la bise sur le perron du ministère.
Grégoire Lecalot
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