Droit à l’avortement : bientôt inscrit dans la Constitution en France ?
Suite à la décision de la Cour suprême américaine de révoquer le droit à l’avortement, une partie de la classe politique condamne ce choix, samedi 25 juin. Certains envisagent de déposer une proposition de loi pour inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution française.
Après les États-Unis, le droit à l’avortement pourrait-il être menacé en France ? Samedi 25 juin, certaines Françaises s’inquiètent et refusent le retour en arrière. "Oui, bien sûr que j’ai peur. C’est un droit qui est toujours remis en question malheureusement, même si les années avancent", déclare une jeune femme. "C’est la base qu’on puisse faire ce qu’on veut avec son corps", estime une autre.
Une proposition de loi pour inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution
En 1975, une loi portée par Simone Veil dépénalisait l’avortement. Samedi 25 juin, Aurore Bergé, cheffe de file des députés de la majorité, veut aller plus loin en sanctuarisant ce droit. "Cela appelle aussi à ce que nous aussi en France nous prenions des dispositions, pour que l’on ne puisse pas avoir demain des revirements. C’est la raison pour laquelle, dès aujourd’hui avec mon groupe, nous allons déposer une proposition de loi constitutionnelle pour inscrire le respect de l’IVG dans notre Constitution", explique la députée. Une demande de longue date des associations féministes.
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