Cet article date de plus d'un an.

Migrants à Lampedusa : "On n'avait jamais vu autant de bateaux en détresse, c'est vraiment sans précédent", souligne le président de l'ONG Pilotes Volontaires

En trois jours, l'île italienne de Lampedusa a vu débarquer environ 11 000 migrants sur ses côtes. Invité de franceinfo, José Bonavente, président de l'ONG Pilotes Volontaires, surveille l'arrivée des embarcations.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
11 000 migrants sont arrivés en trois jours sur l'île talienne de Lampedusa (VALERIA FERRARO / ANADOLU AGENCY)

"On n'avait jamais vu autant de bateaux en détresse, c'est vraiment sans précédent", souligne José Benavente, président de l'ONG Pilotes Volontaires, dont "l'action consiste à apporter un soutien d’observation aérienne aux opérations de recherche et de sauvetage en mer, en permettant de localiser des embarcations en détresse". Elle est "active depuis près de six ans" à Lampedusa. Environ 11 000 migrants ont débarqué en trois jours, principalement sur cette petite île italienne.

>> Crise migratoire à Lampedusa : la présidente de la Commission européenne présente un plan d'urgence pour aider l'Italie

Selon José Benavente, "les conditions météorologiques sont propices à des tentatives de traversées", car la "hauteur des vagues est relativement faible et les vents contraires ne sont pas trop forts". Le président de l'ONG Pilotes Volontaires rappelle "que ces derniers jours, et pendant plusieurs jours de suite, les conditions météorologiques ont été clairement mauvaises". Ainsi, "les gens qui s'apprêtent à faire la traversée sont en attente. Et dès que la fenêtre météo s'ouvre, ce qui a été le cas il y a maintenant quatre jours, les tentatives sont très nombreuses", explique-t-il.

Actuellement, l'ONG Pilotes "se concentre sur le corridor tunisien, à défaut d'avions disponibles" et parce que "depuis quelques mois, c'est depuis ce pays que de très nombreuses tentatives de traversées vers l'Europe se produisent", ajoute José Benavente. Il précise que si l'association avait "plus de moyens", elle surveillerait également le corridor libyen.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.