Loi immigration : "Dans notre pays, nous avons des valeurs et c'est ce que nous a rappelé le Conseil constitutionnel", se félicite le député MoDem Erwan Balanant

Pour Erwan Balanant, qui avait voté contre la loi, estime que par leur décision, les Sages ont dit "qu'en réalité on avait un texte initial du gouvernement qui était un texte d'équilibre et qui réglait un certain nombre de questions".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Erwan Balanant, député MoDem du Finistère, vice-président de la Commission des lois, auteur d’une loi adoptée en février 2022 qui a créé un délit de harcèlement scolaire (RADIOFRANCE)

"Nous avons des règles dans notre pays, nous avons des valeurs et c'est ce que nous a rappelé le Conseil constitutionnel. Donc il faut s'en féliciter", a réagi jeudi 25 janvier sur franceinfo le député Modem du Finistère Erwan Balanant, après la censure d'une large partie de la loi immigration examinés par le Conseil constitutionnel.

Par leur décision, les Sages ont dit "qu'en réalité on avait un texte initial du gouvernement qui était un texte d'équilibre et qui réglait un certain nombre de questions", estime Erwan Balanant, qui avait voté contre la loi. "On a quelque part une victoire de ce que je considère l'État de droit." Erwan Balanant s'"inquiète" notamment des propos de Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, qui a parlé de "coup de force des juges". "C'est remettre en cause l'Etat de droit et c'est grave", estime le député MoDem.

Erwan Balanant rappelle que le texte initial du gouvernement était "un texte équilibré, un texte qui répondait à un certain nombre de sujets, un texte qui avait été visé et commenté par le Conseil d'État". Il dénonce notamment "les LR et le Rassemblement national qui ont joué aux apprentis sorciers".

"La posture politicienne des LR faisant la course derrière le Rassemblement national, a amené à un texte qui était un texte profondément déséquilibré."

Erwan Balanant, député Modem du Finistère 

à franceinfo

L'élu MoDem pointe encore les "LR, qui, avec la complicité de la gauche, ont rejeté" le texte. "Il y a eu cette motion de rejet qui a tout mis par terre et qui a obligé cette commission mixte paritaire et qui a fait un texte qui n'était pas un bon texte."

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