Quimper : des boîtes aux lettres pour libérer la parole des enfants
165 000 enfants sont victimes de viols ou d’agressions sexuelles chaque année en France. Une association installe des boîtes aux lettres dans lesquelles les enfants peuvent laisser leurs témoignages.
Laurent Boyet a été abusé sexuellement quand il était enfant, sans pouvoir dénoncer le crime. Adulte, il se bat pour libérer la parole des enfants victimes de toutes les maltraitances. Son association, créée il y a quelques mois, Les Papillons, a commencé à déposer des boîtes aux lettres ouvertes aux mineurs.
À l’école et dans des clubs de sport
Dans une école de Quimper, dans le Finistère, la boîte est installée dans un coin discret près des toilettes. Tout enfant pourra y déposer son témoignage en laissant son nom et son prénom. "Ça peut aider parce qu’il y a peut-être des gens qui ne veulent pas dire aux parents ou aux copains", explique Anouk, 9 ans. Outre l’école, l’association installe des boîtes aux lettres dans onze établissements sportifs de Quimper, fréquentés majoritairement par des mineurs.
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