Monseigneur Michel Aupetit suspecté d'agression sexuelle : l'enquête classée sans suite par parquet de Paris pour "absence d'infraction"

L'enquête préliminaire avait été ouverte début décembre pour "agression sexuelle sur personne vulnérable", après un signalement du diocèse de Paris sur l'ancien archevêque de la capitale.
Article rédigé par franceinfo
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Mgr Aupetit, le 15 juin 2019, à Paris. (ZAKARIA ABDELKAFI / AFP)

Monseigneur Aupetit a été entendu au début du mois de juin par les enquêteurs, selon une source proche à franceinfo. L'affaire a ensuite été classée à la fin du mois d'août, indique jeudi 14 septembre le parquet de Paris à franceinfo. 

Dans ce dossier, les investigations avaient été confiées à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP). La femme dont il était question dans ce signalement est celle dont le magazine Le Point avait parlé fin 2021, et qui avait provoqué la démission de Michel Aupetit, avait appris franceinfo de source proche du dossier.

>> L'ex-archevêque de Paris Michel Aupetit visé par une enquête pour agression sexuelle sur personne vulnérable

Aveux d'un comportement "ambigu"

A l'époque, Le Point évoquait une possible relation intime entre cette femme et Mgr Aupetit, liaison démentie par l'ex-archevêque. Des faits qui, en l'espèce, ne relevaient pas du pénal.

Mgr Aupetit avait alors simplement reconnu un comportement "ambigu". Or, selon la source proche du dossier contactée par franceinfo, cette femme était sous curatelle depuis plusieurs années, sans que l'on sache si c'était déjà le cas en 2012.

"Ce dossier n'aurait jamais dû exister"

Pour l'avocat de l'ancien archevêque de Paris, "ce dossier n'aurait jamais dû exister". "Mgr Aupetit a toujours été confiant dans les suites de l'enquête", c'est une "grande satisfaction que ce dossier soit enfin clos", a réagi auprès de franceinfo son avocat, Maître Jean Reinhart.

"Il a été serein tout au long des semaines car il savait qu'il n'y avait jamais rien eu qui pouvait prêter à confusion. Il est heureux car il va pouvoir poursuivre sa mission pastorale auprès des pauvres auxquels il consacre son temps dorénavant. Ce dossier, qui n'aurait jamais dû exister, se termine là où il aurait dû commencer, c'est-à-dire nulle part"

Maître Jean Reinhart, avocat de Monseigneur Aupetit

à franceinfo

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