Dans la tourmente, Didier Gailhaguet résiste, pour l'instant. Le patron du patinage français refuse de quitter son poste, malgré les violences sexuelles révélées par des patineuses à l'encontre de l'ancien entraîneur Gilles Beyer. Assurant n'avoir pas commis de "faute", Gailhaguet reste en place. "La pression est de plus en plus forte au sein même de la Fédération française des sports de glace. Beaucoup de présidents de club et de licenciés réclament le départ de Didier Gailhaguet", explique le journaliste Grégory Naboulet, en duplex devant la fédération.Un conseil fédéral est convoquéLe président de la fédération sollicite donc le conseil fédéral samedi 8 février, la seule instance qui peut le destituer. "Il faut que la question soit mise à l'ordre du jour, ce qui n'est pas encore le cas. Ensuite, il faut un vote à la majorité des 2/3 des 31 membres du conseil fédéral. Didier Gailhaguet disait vouloir attendre la fin de l'enquête administrative lancée par la ministre des Sports pour prendre sa décision. Il ouvre donc la porte à un départ", précise le journaliste.