Baiser non consenti de Luis Rubiales : "Le plus choquant, c'est qu'on dirait qu'il ne voit pas le problème", s'agace Nadia Benmokhtar

"J'espère qu'il y aura des sanctions prises" à l'encontre de Luis Rubiales, affirme vendredi 25 août sur franceinfo Nadia Benmokhtar, consultante football franceinfo, alors que le patron du football espagnol a refusé de démissionner après l'affaire du baiser forcé sur une joueuse lors de la victoire de l'Espagne au Mondial féminin. Nadia Benmokhtar juge la réaction de Luis Rubiales "choquante". Elle regrette qu'il "se positionne en victime d'un complot".

>> Coupe du monde de football : le Premier ministre espagnol juge "inacceptable" le baiser forcé du président de la Fédération à Jennifer Hermoso

L'ancienne footballeuse considère que "ce qui est le plus choquant, c'est qu'on dirait qu'il ne voit pas le problème" dans cette affaire. Elle rappelle qu'il s'agit d'un "baiser non consenti" et qu'il a "été capable de le faire devant des millions de téléspectateurs, ce qui prouve à quel point le sentiment d'impunité est présent". Ce baiser forcé apparaît d'ailleurs, selon Nadia Benmokhtar, comme "la cerise sur le gâteau de comportements choquants tout au long du match".

"Quand il célèbre un but en se tenant les parties génitales à un mètre de la reine d'Espagne, ça témoigne d'un esprit machiste et viriliste"

Nadia Benmokhtar, consultante football franceinfo

à franceinfo

La consultante football de franceinfo affirme que ce type de comportements représente "tout ce qu'on ne veut plus voir dans le football".

Nadia Benmokhtar soutient que "la présidence d'une Fédération, au-delà de la compétence que cela requiert, c'est aussi une posture de représentation". "C'est une fonction qui demande du savoir-vivre et un devoir de réserve qu'il a complètement oublié", déplore-t-elle. La consultante football de franceinfo estime donc que "c'est le moment de dire stop" à ces comportements. Elle espère donc que l'attitude de Luis Rubiales "sera sanctionnée".