11-Novembre : les Femen ne représentaient "pas une arme de destruction massive", selon Christophe Castaner
Le ministre de l'Intérieur a relativisé l'irruption des militantes féministes, qui ont réussi à approcher la limousine de Donald Trump lors de son passage sur les Champs-Elysées.
Les militantes Femen qui ont déjoué la sécurité des commémorations du 11-Novembre à Paris, dimanche lors du passage de Donald Trump, ne représentaient pas "une arme de destruction massive", a relativisé Christophe Castaner, lundi 12 novembre, à Madrid (Espagne).
"Le président des Etats-Unis, s'il s'est retourné dans sa voiture, a pu voir une femme avec les seins nus. (...) Ça n'est pas une arme de destruction massive, sauf peut-être pour Adam et Eve", a déclaré le ministre de l'Intérieur lors d'une conférence de presse.
Il n'y a eu aucun incident pour la sécurité de nos hôtes étrangers.
Christophe Castaneren conférence de presse
"S'il y a un dysfonctionnement, nous le corrigerons"
Interrogé sur le fait que l'une de ces femmes, dotée d'un badge au nom d'une photographe, a réussi à se mêler aux photographes accrédités, le ministre français a souligné que "la procédure judiciaire devra apporter toutes les réponses à votre question légitime". "S'il y a un dysfonctionnement qui apparaît, à ce moment-là, nous le corrigerons", a-t-il ajouté.
Trois militantes Femen ont déjoué la sécurité des commémorations en faisant irruption sur les Champs-Elysées au passage de la limousine de Donald Trump dans le convoi des chefs d'État, malgré l'important dispositif déployé par les forces de l'ordre.
Deux militantes ont été immédiatement interceptées par les forces de l'ordre. Au même moment, une troisième Femen, positionnée seule un peu plus haut sur l'avenue, a elle réussi à courir jusqu'au milieu de la chaussée en frôlant presque le cortège officiel.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.