Grève nationale le 27 mai, sur fond de division syndicale
Près de trois heures de réunion au siège de la CGT à Montreuil (Seine-Saint-Denis), et une déclaration commune, hier dans la soirée, pour lancer cette nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle le 27 mai.
Les cinq centrales syndicales en ont également profité pour fustiger l'annonce, par François Fillon, du gel des dépenses de l'Etat pour les trois prochaines années. Les syndicats "condamnent" cette annonce "avant même que le président de la République ne réunisse un sommet social" prévu le 10 mai.
Les syndicats d'exiger de nouveau du gouvernement qu'il "réoriente la fiscalité vers plus de justice sociale" (...) qu'il "améliore les salaires et le pouvoir d'achat (...) et réduise les inégalités" .
_ S'agissant des retraites, les syndicats restent arc-boutés sur le maintien de l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans. Ils demandent également que la pénibilité du travail donne "des droits à un départ anticipé".
Division syndicale
La réunion intersyndicale, convoquée au lendemain d'un 1er mai où la mobilisation était en demi-teinte, a eu lieu sur fond de division entre les syndicats. Force Ouvrière, qui n'était pas présente, avait décidé dès mardi d'appeler en solo à une grève interprofessionnelle le 15 juin. La CGC était également absente. Quant à la CFTC, présente à la réunion, elle n'a pas signé la déclaration commune, et réserve sa décision.
Gilles Halais, avec agences
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