Géolocalisation : les dispositifs pour retrouver les victimes
Après l'accident qui a coûté la vie à Simon Gautier en Italie, la polémique sur la géolocalisation enfle. Des systèmes performants existent, mais ne sont pas déployés partout.
Où se trouve la victime ? Une question quotidienne qui se pose dans chacun des 450 centres de secours français. Dans certains centres d'appel comme dans l'Aude, les pompiers s'appuient sur un système de SMS pour localiser rapidement la personne qui les appelle. "Si elle ne sait pas où elle est et qu'elle n'arrive pas à nous donner de précisions, on va lui envoyer un SMS dans lequel apparaîtra un lien, elle clique dessus et automatiquement ses coordonnées GPS vont remonter dans notre système. On va avoir une précision de l'ordre d'une cinquantaine de mètres qui pourra être affinée", détaille l'adjudant-chef Sébastien Laurent. Une opération qui ne prend que quelques secondes et se révèle très efficace selon les pompiers. Mais il faut du réseau, c'est rarement le cas dans les zones prisées par les randonneurs.
L'AML envoie la géolocalisation aux secouristes
Voilà pourquoi un autre système se développe en Europe. Basé sur le 112 et appelé AML, il envoie les données de localisation directement aux secours à chaque appel, même sans connexion internet. En Europe, seule une dizaine de pays utilise actuellement cette technologie. Il est prévu qu'elle soit obligatoire dans toute l'UE d'ici à la fin de l'année 2020.
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