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Fifa : l'assistance vidéo pour l'arbitrage est autorisée à titre expérimental

Le Board, organe gardien des lois du jeu, a annoncé ce samedi à Cardiff que l’assistance vidéo pour l’arbitrage serait autorisée en match à titre expérimental à compter de 2017-2018.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Il s'agit de la deuxième étape dans l'ouverture du foot à la technologie après l'introduction de la technologie sur la ligne de but, validée en 2012 © MaxPPP)

Le rugby avait franchi le pas il y a dix ans. La vidéo fera désormais partie du jeu dans le football : ce samedi, le Board, organe gardien des lois du jeu, a annoncé à Cardiff que l’aide de la vidéo pour l’arbitrage était autorisée en match à titre expérimental sous certaines conditions à compter au plus tard de 2017-2018.

Tests "online" dès la saison 2017-2018 

Depuis 6 mois les images de synthèse de la "goal-line-technologie" permettaient déjà de régler plusieurs litiges dans le championnat français. Cette fois c'est l'utilisation d'images réelles qui est proposée. Les tests seront d'abord effectués "offline", c'est-à-dire sans communication entre l'arbitre central et l'assistant vidéo, puis seront "online" à partir de la saison 2017-2018 au plus tard, le temps d'affiner les protocoles. 

Cette autorisation concerne quatre cas, selon Eric Borghini, membre du comité exécutif en charge de l'arbitrage vidéo à la Fédération française de football : "Le but marqué, les cartons rouges, les penalties, l'erreur sur l'identité d'un joueur ."

Aider l'arbitre sur des vérifications purement techniques 

Le hors-jeu n'est pas concerné, car selon lui, "la FIFA veut aller très progressivement et laisser intact l'appréciation libre de l'arbitre ". Il s'agit bien de pouvoir effectuer des vérifications purement techniques. Dans le cas d'un penalty, par exemple, il ne s'agit pas "de discuter de la faute en elle-même, mais de savoir si elle a eu lieu à l'intérieur ou à l'extérieur de la surface de réparation ".

 

Interrogé sur la sérénité des arbitres sur le terrain, Eric Borghini considère que cette nouvelle mesure constitue "un plus pour eux ".

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