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Évacuation à l'hôpital de Garches : l'AP-HP dément toute violence

EXCLUSIF |Les parents qui avaient entamé depuis plus d'une semaine une grève de la faim dans la chapelle de l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches ont été évacués dimanche matin par les forces de l'ordre. Ils protestaient contre la fermeture de l'unité du cancer de l'enfant de l'hôpital. L'un d'eux témoigne sur France Info et parle d'une évacuation "extrêmement violente". L'AP-HP dément.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Lisbeth, Lucette, Isabelle et Charles (en bas) avaient décidé le 27 juin d'une grève de la faim dans la chapelle de l'hôpital Raymond-Poincaré © Radio France / Bruno Rougier)

Quatre parents étaient en grève de la faim depuis le 27 juin pour protester contre la fermeture du service d'oncologie de l’hôpital Raymond-Poincaré à Garches, dans les Hauts-de-Seine, où sont soignés leurs enfants. Ils défendaient ce service car on y soigne les enfants atteints du cancer en appliquant une thérapie particulière, adaptée à chaque patient. Des soins qui actuellement ne sont pas proposés dans les autres hôpitaux de l'AP-HP. 

"C'était extrêmement violent"

Ils ont été évacués dimanche matin de la chapelle de l'hôpital où ils s'étaient enfermés à clés, réveillés à 7h00 du matin par les CRS qui tentaient d'ouvrir une porte vitrée au "pied de biche ", raconte Lisbeth, dont le fils est hospitalisé à Raymond Poincaré. "C'était extrêmement violent ", témoigne cette mètre de famille qui reste néanmoins "déterminée ". 

Lisbeth Capot raconte l'intervention des CRS dans la chapelle de l’hôpital dimanche matin. Propos recueillis par Rémy Ink

Une évacuation "dans la sérénité " selon l'AP-HP

Ces témoignages sont faux, répond Gérard Cotellon, le directeur adjoint de cabinet à l'AP-HP, qui assure que tout a été fait pour préserver la santé des quatre parents grévistes de la faim. Selon lui, leur évacuation de la chapelle s'est déroulée "dans la sérénité ". "J'étais moi-même présent pour contrôler que tout se passe bien. Il n'y a eu aucune violence. La porte n'a pas été dégradée ", affirme-t-il sur France Info.

"Je comprends l'angoisse des parents par rapport à la prise en charge de leurs enfants. Des enfants qui sont atteints d'une grave maladie ", poursuit Gérard Cotellon, qui assure que l'heure est au dialogue.

Il n'y a eu "aucune violence", affirme Gérard Cotellon, le directeur adjoint de cabinet à l'AP-HP.

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