Évacuation à l'hôpital de Garches : l'AP-HP dément toute violence
Quatre parents étaient en grève de la faim depuis le 27 juin pour protester contre la fermeture du service d'oncologie de l’hôpital Raymond-Poincaré à Garches, dans les Hauts-de-Seine, où sont soignés leurs enfants. Ils défendaient ce service car on y soigne les enfants atteints du cancer en appliquant une thérapie particulière, adaptée à chaque patient. Des soins qui actuellement ne sont pas proposés dans les autres hôpitaux de l'AP-HP.
"C'était extrêmement violent"
Ils ont été évacués dimanche matin de la chapelle de l'hôpital où ils s'étaient enfermés à clés, réveillés à 7h00 du matin par les CRS qui tentaient d'ouvrir une porte vitrée au "pied de biche ", raconte Lisbeth, dont le fils est hospitalisé à Raymond Poincaré. "C'était extrêmement violent ", témoigne cette mètre de famille qui reste néanmoins "déterminée ".
Une évacuation "dans la sérénité " selon l'AP-HP
Ces témoignages sont faux, répond Gérard Cotellon, le directeur adjoint de cabinet à l'AP-HP, qui assure que tout a été fait pour préserver la santé des quatre parents grévistes de la faim. Selon lui, leur évacuation de la chapelle s'est déroulée "dans la sérénité ". "J'étais moi-même présent pour contrôler que tout se passe bien. Il n'y a eu aucune violence. La porte n'a pas été dégradée ", affirme-t-il sur France Info.
"Je comprends l'angoisse des parents par rapport à la prise en charge de leurs enfants. Des enfants qui sont atteints d'une grave maladie ", poursuit Gérard Cotellon, qui assure que l'heure est au dialogue.
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