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Affaire Vincent Lambert : début de l'arrêt des soins

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Affaire Vincent Lambert : début de l'arrêt des soins
Affaire Vincent Lambert : début de l'arrêt des soins Affaire Vincent Lambert : début de l'arrêt des soins (France 3)
Article rédigé par France 3
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 L'hôpital Sébastopol de Reims (Marne) a débuté lundi 20 mai le début de l'arrêt des soins de Vincent Lambert. Le patient, tétraplégique, est hospitalisé dans un état végétatif depuis 2008, après un accident de la route.

Une vive douleur et une énorme colère. C'est ainsi que l'on peut résumer le sentiment de Viviane Lambert, mère de Vincent, en état végétatif à l'unité des soins palliatifs depuis 2008 à l'hôpital Sébastopol de Reims (Marne). "Ils sont en train de le tuer ! On s'en va ! Ils sont en train de le tuer sans rien nous avoir dit ! C'est des monstres. On lâche les vidéos. Dites-leur que c'est des monstres, c'est des nazis", crie la maman du patient.

Un arrêt des soins qui divise 

Elle et les autres membres de la famille ont été avertis par mail de l'arrêt des soins pour leur fils. "Dans cette période douloureuse, j'espère pour monsieur Vincent Lambert que chacun saura ouvrir une parenthèse et se rassembler auprès de lui, afin que ces moments soient le plus paisibles, intimes et personnels possibles", a déclaré dans le courrier le chef des soins palliatifs, le Dr Vincent Sanchez. D'un côté, les parents, fervents catholiques, estiment que leur enfant est un handicapé que l'on veut euthanasier. De l'autre, son épouse Rachel maintient la version selon laquelle son mari était opposé avant son accident à tout acharnement thérapeutique. "Elle aurait pu abandonner depuis bien longtemps et elle a toujours été courageuse depuis le début pour que la volonté de son mari puisse être enfin respectée par les tribunaux, mais aussi par le médecin qui a pris cette décision lundi matin", détaille son avocat, Me Laurent Pettiti. Vincent Lambert n'est plus hydraté ni nourri artificiellement. Il bénéficie d'une sédation profonde. Ses proches pourront se relayer jusqu'à son décès.

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