Le plan sur les soins palliatifs représente "une avancée importante", juge le co-auteur de la loi actuelle sur la fin de vie

Ces soins doivent "commencer dès les premiers moments de la maladie, jusqu'à sa guérison ou jusqu'aux ultimes moments", insiste Alain Claeys.
Article rédigé par franceinfo
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Alain Claeys, membre du Comité consultatif national d'éthique et co-auteur de la loi Claeys-Leonetti, le 13 septembre 2022. (LUC NOBOUT / MAXPPP)

Le plan sur les soins palliatifs "représente une avancée importante, et était attendu par les professionnels de santé" estime samedi 6 avril sur franceinfo Alain Claeys, membre du Comité consultatif national d'éthique et co-auteur de la loi Claeys-Leonetti, qui régit actuellement la fin de vie en France. La ministre de la Santé Catherine Vautrin a confirmé au Monde l'effort financier supplémentaire d'1,1 milliard d'euros sur 10 ans. Dans le détail, elle promet 1 760 places en unité de soins palliatifs et 427 équipes mobiles en 2025.

Le projet de loi sur l"aide à mourir" et le développement des "soins d'accompagnement", version élargie des soins palliatifs, sera présenté mercredi en Conseil des ministres. "Les soins palliatifs doivent commencer dès les premiers moments de la maladie, jusqu'à sa guérison ou jusqu'aux ultimes moments de sa vie. Car la pathologie va avoir des conséquences sur l'ensemble de la personne", note Alain Claeys. L'objectif de ces soins est, d'après lui, de "sortir de la solitude lorsque vous êtes dans cette situation [de maladie], lutter contre la douleur et mobiliser autour des équipes médicales".

Un plan en trois axes

Ce plan est organisé en trois axes, explique-t-il. D'abord, "permettre un accès équitable aux soins d'accompagnement". Le deuxième objectif est de "mobiliser les territoires et la société". Il faut que les personnes liées "aux collectivités locales et au monde associatif", mais aussi les aidants, "puissent accompagner" le patient. Il insiste enfin sur "la formation et la recherche", alors que la ministre annonce dans Le Monde vouloir créer "une spécialité 'médecine palliative et d’accompagnement' lisible et attractive".

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