Fin de vie : "Il faut aujourd’hui considérer les plus vulnérables de demain", estime la psychiatre-psychanalyste Faroudja Hocini
Un projet de loi sur la fin de vie devrait arriver à l’Assemblée nationale le 27 mai, a annoncé Emmanuel Macron. Faroudja Hocini, psychiatre-psychanalyste et auteure de Tuer les gens, tuer la Terre, était l’invitée du 19/20 info pour réagir à cette annonce, lundi 11 mars. "J’ai changé d’avis sur l’euthanasie. (…) J’y étais favorable. (…) Ce n’est qu’en interrogeant les ressorts philosophiques qui animent chaque présupposé" qu’on peut se faire une bonne idée de la question, assure-t-elle.
Vers le modèle belge ?
Si Faroudja Hocini est contre, c’est parce qu’elle craint une évolution vers le modèle belge. "Il faut aujourd’hui considérer les plus vulnérables de demain", explique-t-elle. La psychiatre prend l’exemple de jeunes gens que l’on pourrait être amené à euthanasier pour dépression dans le futur, comme c’est le cas en Belgique.
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