Fin de vie : ce que dit la loi Léonetti
Contrairement aux Pays-Bas, à la Belgique ou la Suisse, l'euthanasie dite active ou le suicide assisté sont des pratiques condamnées dans l'Hexagone.
Éviter l'acharnement thérapeutique dans le traitement des malades en fin de vie, c'est le but de la loi Léonetti, adoptée en 2005. Le texte permet au médecin, en accord avec le patient ou ses proches, d'arrêter un traitement médical lourd si les soins s'avèrent inutiles ou disproportionnés. En 2016, d'autres dispositions sont apportées à la loi. Elle prévoit de nouveaux droits pour les malades en fin de vie.
Droit à la sédation profonde
Elle instaure notamment un droit à la sédation profonde et continue pour les personnes atteintes d'une maladie grave et incurable en phase terminale. Selon la loi, les médecins ont maintenant le droit de plonger le patient dans le coma jusqu'à sa mort, tout en procédant à l'arrêt des traitements. L'affaire Vincent Lambert a relancé les débats sur la question de la fin de vie.
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