Education : "4 500 enseignants contractuels" ont été embauchés lors de cette rentrée, annonce le ministre Pap Ndiaye
Invité de franceinfo, le ministre de l'Education Pap Ndiaye fait un premier bilan de la rentrée scolaire 2022. Face à la pénurie d'enseignants, 4 500 contractuels ont été recrutés.
"À partir de septembre 2023, les enseignants en début de carrière toucheront 2 000 euros par mois", confirme lundi 12 septembre sur franceinfo le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye. Emmanuel Macron l'avait annoncé le 25 août dernier, lors d'une réunion de rentrée des recteurs d'académie à la Sorbonne.
"Les augmentations concerneront également les enseignants en milieu de carrière. Nous préciserons les pourcentages d'augmentation à partir du mois d'octobre, lorsque la loi de finances sera discutée au Parlement", ajoute le ministre de l'Éducation nationale. L'objectif du gouvernement avec cette meilleure rémunération est notamment d'attirer plus de jeunes alors que la rentrée scolaire a été marquée par une pénurie de professeurs.
"Une bonne rentrée malgré les difficultés structurelles"
"Il y a un professeur devant chaque classe", assure malgré tout Pap Ndiaye, se satisfaisant d'une "bonne rentrée" malgré les "difficulté structurelles" et les "absences frictionnelles". Pour assurer cette rentrée, le ministère de l'Éducation nationale a embauché "environ 4 500 contractuels nouveaux pour un total général d'environ 35 000 contractuels". "Ça représente 1% des effectifs dans le premier degré et 6,5 à 8%des effectifs dans le second degré." Un pourcentage "tout à fait raisonnable", selon le ministre qui espère encore le réduire grâce aux hausses de salaires annoncées qui doivent permettre de titulariser des contractuels.
"Les contractuels ne bénéficient pas d'une grille de salaires et d'augmentation de salaire comparable à ce que les agents titulaires peuvent avoir", insiste le ministre de l'Éducation nationale. "Ce sera encore plus vrai avec les hausses de rémunération que nous allons proposer. Aujourd'hui, il y a également un plat dans les carrières qui durent au moins une dizaine d'années et auxquelles nous devons toucher de manière à ce que les enseignants en milieu de carrière voient leur progression se matérialiser d'un point de vue financier."
Pap Ndiaye souhaite également "réfléchir sur les conditions de mutation, en particulier des jeunes enseignants". Selon lui, "la raison principale" pour laquelle les enseignants contractuels du secondaire ne souhaitent pas être titularisés, c'est "le mouvement national" qui fait qu'"on peut être muté à 500 kilomètres de chez soi".
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