Ils ont choisi un symbole pour défiler. 800 tonnes d'acier et quatre années entières de travail pour la dernière turbine sortie des usines de General Electric à Belfort (Territoire de Belfort), témoin du savoir-faire du site. Une main d'oeuvre de qualité qui est menacée de disparition. Selon la direction de l'entreprise, la filière énergie serait en difficulté avec 800 à 1 000 postes menacés rien qu'à Belfort, sur les 1 900 composant la branche gaz.Loin de l'accord initial entre l'État et Général Electric"Il y a un gros savoir-faire historique (...) ce serait lamentable de tout casser", se désole un manifestant. Des annonces qui arrivent quelques mois après la fin de l'accord entre l'État et l'entreprise, avec à la clé la création de 1000 emplois. Le cortège a interpellé un membre de la direction de la branche, seul face aux 400 salariés."J'ai déjà entendu ce que vous nous avez dit. Sachez que l'on est très sensibles à l'anxiété que vous exprimez", détaille Antoine Peyratout, directeur général de General Electric Power.