Université : vers la fin du tirage au sort
Alors que le tirage au sort s’est banalisé dans les années 2000 pour accéder aux Universités après le bac, ce procédé devrait être supprimé en 2018.
Aujourd’hui, 92 licences ont recourt au hasard pour départager les candidats à l'entrée des Universités. "Aujourd’hui, un lycéen va voir son avenir se jouer à pile ou face même s’il a travaillé pendant des mois pour préparer son bac", regrette Guiseppe Avigesvice, président de l’union nationale des lycéens. "Il pourrait ne pas avoir la filière qu’il désirait alors qu’il a son bac."
L’explosion des candidats en STAPS
Comment en est-on arrivé là ? En 1994, pour limiter le nombre d’étudiants dans les STAPS, quelques Universités sélectionnent les candidats en fonction de leurs aptitudes physiques. François Bayrou, alors ministre de l’Education interdira cette sélection car les procès en illégalité se multiplient. Mais la demande d’entrée dans cette filière explose. En 1994, on compte 3 500 étudiants. En 1996, ils sont 12 000. Une loterie est mise en place au grand damne des autorités universitaires. Mais à l'horizon 2018, le tirage au sort devrait être supprimé par le gouvernement.
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