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Succession à Sciences Po : les étudiants veulent se faire entendre

Près de 400 étudiants de Sciences Po Paris ont voté dans la nuit de mercredi à jeudi pour l'occupation du principal amphithéâtre de l'établissement. Ils entendent protester contre la procédure de succession à la direction de l'école. Ils ont suspendu leur action jeudi matin mais annoncé leur intention de revenir dans la soirée.
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Les étudiants ont accroché une banderole "Sciences Po
en lutte" au-dessus de l'horloge du principal amphithéâtre de l'école mercredi soir. Au terme d'une Assemblée générale, ils ont voté l'occupation des
lieux dans la nuit de mercredi à jeudi.

"Avec cette
occupation, nous voulons interpeller la ministre
" de l'Enseignement supérieur
Geneviève Fioraso "pour  qu'elle intervienne en urgence et siffle la fin de la récréation ", a expliqué à l'AFP Nicolas Robin, président de l'Unef Sciences Po.

Les étudiants demandent un débat public entre les candidats

Les
élèves protestent contre les conditions de la désignation du prochain directeur
de l'école, près d'un an après la mort de Richard Descoings. Ils réclament
notamment un débat public entre la direction et les trois candidats retenus. Ils doivent sur ce sujet-là interpeller le conseil de direction jeudi à 13h30.
Une autre motion demande la démission de Jean-Claude Casanova, le président du
Conseil d'administration.

Les étudiants ont suspendu leur action d'occupation jeudi matin, mais ont annoncé leur intention de revenir dans la soirée. Ils appellent également à un rassemblement rue de l'Université vendredi pour empêcher le vote du conseil d'administration de la Fédération nationale des sciences politiques (FNSP), qui doit désigner son administrateur, poste traditionnel occupé par le directeur de l'école.

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