Cet article date de plus de dix ans.

Stéphanie, Céline, Max, Léo et Maroufa ont traversé le désert en 4L

Publié
Durée de la vidéo : 25 min
En 4L dans le désert (L.Bazizin/JF.Monier-France 2)
Article rédigé par franceinfo - Luc Bazizin, Jean-François Monier et Valérie Castel pour France2
France Télévisions

Chaque année, près de 3 000 étudiants se lancent à l'assaut du désert marocain dans le cadre du 4L Trophy. France 2 a suivi l'un des équipages.

Parcourir le grand sud marocain à bord d’une Renault 4 : c'est le pari fou de Stéphanie, Céline, Max, Léo et Maroufa dans le cadre du 4L trophy, du 19 février au 1er mars. France 2 a suivi leur épopée. Véhicules ensablés, pannes à répétition... Les galères sont nombreuses. Au menu : rencontres humaines, rigolades, inquiétudes, orientation, patience, entraide et solidarité. 

Des débutants et des coureurs confirmés

Stéphanie et Céline sont toutes les deux étudiantes en 4e et 5e année d’ostéopathie. Elles ne connaissent pas encore le désert, ni la navigation, mais elles sont venues avec de bonnes intentions et surtout avec un coffre bien rempli : elles vont apporter des fournitures scolaires à l'association Enfants du désert. Près de 20 000 enfants marocains profiteront de ces dons. Au total, les étudiants qui participent à la course transportent près de 60 tonnes de matériel destiné aux populations locales.  

La voiture n° 69 est conduite par Max et Léo, étudiants en écoles de commerce et de droit. Eux ont déjà participé à l'épreuve l’an passé. Ce sont des électriciens du désert : ils reviennent avec la volonté de compléter l'installation électrique d’un village fortifié, un ksar. Ils ont déjà installé des panneaux solaires sur les toits de ce village ancien pour alimenter, avec des lampes à LED, les rues sombres. Ils ont aussi mis en place une pompe électrique pour alimenter plusieurs habitations avec l'eau d'un puits. Cette fois, ils apportent de grosses batteries pour étoffer cette installation. Ils ont récupéré ces équipements fabriqués en France auprès d'entreprises, avant de partir.

Enfin, Maroufa, apprenti mécanicien, est venu avec son professeur. Son objectif ? Apprendre en réparant.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.