Sport : une filière universitaire bouchée
La filière Staps, sciences et techniques des activités physiques et sportives, est victime de son attractivité, on y entre par tirage au sort, comme à l'université de Bordeaux (Gironde).
Entraînement d'athlétisme au petit matin. Chloé Jocqueviel est en première année de faculté de sport à Bordeaux (Gironde), une filière qu'elle a intégrée par tirage au sort. Huit heures de pratique intensive par semaine, son rêve : devenir coach sportif. Corentin Guizelin, lui, n'a pas été tiré au sort. Pourtant, il a le profil idéal. Joueur de basket, il entraîne les benjamins dans son club trois fois par semaine.
Les étudiants s'entassent
L'histoire de Corentin n'est pas isolée, la filière est saturée. En deux ans, l'effectif de l'université de Bordeaux a doublé. Dans ce cours de neurophysiologie, les étudiants s'entassent. Alors la direction cherche des solutions, comme installer des caméras. Par défaut, Corentin s'est inscrit en histoire, à 300 mètres de la faculté de sport. Il réfléchit à des recours pour intégrer la filière dont il rêve. Il espère encore la rejoindre d'ici la fin de l'année scolaire.
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