Jeudi 4 juillet, les enseignants en grève sont venus crier leur détermination à quelques mètres du ministère de l'Éducation nationale. Leur mouvement s'est encore durci. Certains jurys de délibération ont refusé de statuer, comme en atteste un document fourni par un professeur de l'Académie de Créteil (Val-de-Marne). "Nous refusons qu'en l'absence de notes, celles de l'année les remplacent. Toutes ces dispositions entraîneraient une rupture d'égalité entre candidats", peut-on lire sur le document.Des retenues sur salaire envisagéesRésultat, selon les grévistes, des centaines de dossiers d'élèves n'auraient pas été traités en Île-de-France. La colère des professeurs a aussi été attisée par une note du ministère, indiquant que les grévistes subiraient "une retenue sur traitement correspondant à la période de correction". Jean-Michel Blanquer relativise la situation. La grève est selon lui "marginale", et ne concernerait que 750 correcteurs sur 175 000. Jeudi 4 juillet, 30 000 copies seraient encore retenues, selon le ministère de l'Éducation nationale.