Son coût et ses effets sur les performances scolaires avaient poussé l'ancienne ministre de l'Education Najat Vallud-Belkacem à réserver le redoublement à des cas particuliers et à la demande des parents. Son successeur, Jean-Michel Blanquer, n'a pas tout à fait la même position sur ce sujet et souhaite redonner aux enseignants la possibilité de proposer le redoublement pour des élèves en difficulté.Des parents plutôt favorablesA Strasbourg (Bas-Rhin), les parents d'élèves d'une école primaire ne semblent pas opposés à cette mesure. "Si les maîtresses pensent que l'enfant doit redoubler, c'est qu'il y a des lacunes. Je trouve que c'est plutôt pas mal", confie une mère de famille. Un autre explique que "parfois, sous la pression des parents, on force un enfant à passer dans la classe supérieure alors qu'en fait il va prendre du retard pour le reste de sa scolarité".