Précarité étudiante : comment le Solidaribus du Secours populaire vient en aide aux jeunes en difficulté

Les étudiants se mobilisent pour tenter de faire revaloriser leurs aides sociales. Alice Alarcon, étudiante en troisième année de biologie, témoigne de cette précarité grandissante dans le milieu étudiant à Montpellier (Hérault) . "Il y a une précarité alimentaire, vestimentaire, santé. Il y en a qui sont prêts à arrêter leurs études parce qu'ils ne peuvent pas continuer. Montpellier c'est hyper cher", regrette-t-elle. À 21 ans, celle qui jongle entre ses études et le travail a décidé d'offrir de son temps pour aider ses camarades les plus précaires. Alice effectue un service civique pour l'antenne mobile du Secours populaire Solidaribus. Elle essaye d'apporter un coup de pouce à ceux qui se trouvent dans le besoin.

1 étudiant sur 5 vit en dessous du seuil de pauvreté

Ce dispositif permet aux étudiants de faire leurs courses pour quelques euros seulement. Le panier est à cinq euros. Mathilde Bonnaud, étudiante, est heureuse de pouvoir en profiter. "J'ai ma bourse qui est de 100 euros par mois, et c'est tout. En général, ma bourse me sert pour les transports et mes courses. Je sais que je ne pourrais pas tenir plusieurs années comme ça, juste avec cette somme d'argent. Je sais qu'il faut que je trouve un travail donc du coup c'est pratique de faire des courses pour quelques euros à peine", confie-t-elle. À titre de rappel, 1 étudiant sur 5 vit en dessous du seuil de pauvreté.