Parentalité : l'équilibre entre vie familiale et professionnelle repose fortement sur les mères, selon une étude

L'enquête porte sur les familles avec de jeunes enfants et révèle que les plus touchées sont les femmes employées ou ouvrières.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une mère marche seule avec une poussette dans le parc Jouvet, à Valence (Auvergne-Rhône-Alpes), le 7 août 2022. (NICOLAS GUYONNET / HANS LUCAS / AFP)

Sans surprise, l'articulation entre vie familiale et professionnelle repose toujours fortement sur les mères, selon une étude de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees), publiée mardi 5 mars. L'enquête porte sur les familles avec de jeunes enfants et montre que les plus touchées sont les femmes employées ou ouvrières.

Les mères "sont beaucoup plus fréquemment sans emploi ou à temps partiel" que les pères "pour des raisons liées aux enfants", relève la Drees, à partir de l'enquête "Mode de garde et accueil du jeune enfant 2021", qui étudie des familles ayant au moins un enfant de moins de six ans. "Cette situation est parfois contrainte, surtout chez les mères employées ou ouvrières, pour des raisons financières ou du fait de leurs conditions d'emploi", souligne le rapport.

Les mères deux fois plus fréquemment sans emploi que les pères

Dans la moitié des familles étudiées, hommes et femmes sont dans une situation similaire vis-à-vis de l'emploi (emploi à temps complet, partiel, chômage, inactif). Environ 46% sont à temps complet. Quand un parent est plus "éloigné" de l'emploi que l'autre, c'est la mère dans cinq cas sur six : 42% des mères et 8% des pères.

Parmi les couples avec jeunes enfants, les mères sont deux fois plus fréquemment sans emploi que les pères (28% contre 13%). Les mères sans emploi s'investissent davantage dans la sphère familiale que les pères sans emploi : les enfants passent beaucoup plus de temps en semaine seuls avec le parent sans emploi lorsque c'est la mère (vingt-cinq heures par semaine) plutôt que le père (neuf heures). "Quand les parents ne trouvent pas de solution d'accueil, ce sont surtout les mères qui se chargent d'une garde parentale non choisie", précise la Drees.

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