Université de Grenoble : les dégradations coûteuses des opposants à la loi Vidal
Les opposants à la loi Vidal ont occupé l'université de Grenoble (Isère) pendant un mois et demi. Selon la direction de l'établissement, le bilan des dégâts est estimé à plusieurs centaines de milliers d'euros sur le site.
Les dégâts sont importants à l'université de Grenoble (Isère), après la fin de l'occupation des lieux par des bloqueurs. Ces derniers sont partis, laissant derrière eux des bâtiments saccagés. Les 2 000 m² ont été transformés en un véritable dépotoir. Aucun mur n'a été épargné par les graffitis. "Le coût va être exorbitant", a annoncé Jean-Baptiste Bléthon, le responsable des services techniques de l'Université Grenoble-Alpes.
Une minorité d'étudiants chez les bloqueurs
Les dégâts sont estimés à plusieurs centaines de milliers d'euros. Une plainte a été déposée. L'enquête devra déterminer quels sont les responsables de ce saccage. Cela concerne des étudiants, comme des personnes extérieures à l'université. "C'est une minorité d'étudiants. Les autres, à savoir qui", commente Hadj Meki, gardien de l'Université Grenoble-Alpes. En raison des travaux nécessaires, le bâtiment principalement concerné ne devrait pas rouvrir avant le début de l'année 2019.
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