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Bac 2021 : le contrôle continu créé "un stress immense chez les élèves", s'inquiète l'UNL

Les épreuves de spécialités, les premières du baccalauréat 2021, sont transformées en contrôle continu en raison du Covid-19. Pour le président du syndicat lycéen, c'est comme si les bacheliers passaient l'examen "tous les jours".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Des lycéens de Perpignan spumis au protocole sanitaire anti Covid-19 à Perpignan, en juin 2020. (JEAN-CHRISTOPHE MILHET / HANS LUCAS)

Les élèves de Terminale et les étudiants en réorientation ont jusqu'au jeudi 11 mars minuit pour inscrire leurs souhaits sur Parcoursup, la plateforme d'admission post-bac. Les premières épreuves du bac 2021, qui devaient démarrer lundi, sont remplacées par du contrôle continu à cause de l'épidémie de Covid-19. Résultat :"On passe le bac tous les jours", dénonce Mathieu Devlaminck, président de l’Union nationale des Lycéens (UNL). Les lycéens sont soumis "au quotidien à des épreuves qui vont compter pour le baccalauréat".

Selon Mathieu Devlaminck, le contrôle continu créé "une anxiété étant donné que ces résultats inscrits sur les bulletins scolaires comptent pour plus de 80 % du dossier de parcours."

" Cela crée un stress immense chez les élèves qui ont peur que leurs résultats ne leur permettent pas d'accéder à la fac"

Mathieu Devlaminck, président de l'UNL

à franceinfo

Le président de l'UNL indique que des nombreux élèves décrochent : "On est la moitié du temps en distanciel, l'autre en présentiel ou parfois en 100 % présentiel. Et dans tous les cas, on nous impose une charge de travail qui est totalement inadaptée avec les conditions dans lesquelles le Covid nous place".

La crise du Covid favorise les études courtes

Mathieu Devlaminck craint que la pemière année de licence soit "très dure" pour beaucoup d'élèves "qui vont arriver dans l'enseignement supérieur sans forcément le bagage nécessaire".

L'absence de salons de l'orientation, en raison de la pandémie, complique aussi les choix d'orientation. Mathieu Devlaminck redoutent que les "biais sociaux" poussent les élèves à choisir des filières plus courtes : "On a vraiment l'impression que les élèves, notamment issus des familles les plus précaires, vont se tourner vers des filières qui vont être professionnalisantes pour pouvoir subvenir à leurs besoins beaucoup plus vite".

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