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Organisation, coût, suivi... comment pourrait se dérouler le déploiement de l'uniforme à l'école ?

Le ministre de l'Éducation nationale veut lancer une expérimentation "à grande échelle" pour ouvrir le débat sur une généralisation du port de l'uniforme "sur une base scientifique".
Article rédigé par Noémie Bonnin
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
L'uniforme est déjà en vigueur à l'institut Saint-François-de-Paul à Nice, en septembre 2023. (DYLAN MEIFFRET / MAXPPP)

Bientôt des enfants en uniforme dans les établissements scolaires ? Une "expérimentation à grande échelle" sera mise en place avec un certain nombre d'établissements scolaires, a annoncé Gabriel Attal sur franceinfo mercredi 6 décembre. Le ministre de l'Éducation a promis des annonces dans les prochaines semaines. Franceinfo a déjà des éléments.

Depuis septembre, des établissements scolaires et des collectivités se sont montrés intéressés pour tester l'uniforme pour leurs élèves. Par exemple, si un département, qui a la charge des collèges, se dit volontaire, tous les collèges devront statuer en conseil d'administration sur l'uniforme. Si c'est adopté, tous les élèves de l'établissement seront obligés de porter la tenue unique. Un changement de méthode par rapport à l'expérience lancée en 2018 dans des écoles de Provins (Seine-et-Marne) qui avait rapidement fait flop : les familles avaient le choix, et une partie seulement d'entre elles s'étaient procuré la tenue.

Une prise en charge du coût de l'uniforme 

L'uniforme, sera le même partout en France, avec de petites différences suivant le niveau scolaire. Et, a priori, il sera financé, comme le souhaite le ministre de l'Éducation afin qu'il n'y ait pas de frais pour les familles. Gabriel Attal a assuré "travailler avec les collectivités locales concernées pour que l'expérimentation puisse se faire sans reste à charge pour les familles". Interrogé sur l'âge des élèves concernés, il a répondu que cela "fera partie" des annonces à venir.

Gabriel Attal insiste sur le suivi de cette expérimentation : "L'idée c'est de tester et de voir si ça marche : est-ce que ça un impact sur l'autorité à l'école, le harcèlement scolaire, les questions de laïcité, et globalement sur les questions de climat scolaire. Est-ce qu'on constate une amélioration de la performance et du niveau de nos élèves ? Je souhaite qu'il y ait un vrai suivi de recherche, qu'on est en train de mettre en place, pour mesurer l'efficacité."

Les premiers établissements ou collectivités pourraient se lancer à la rentrée scolaire 2024, en septembre prochain, ou dès ce printemps, pour les plus motivés.

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