Les écoles de la seconde chance, un véritable tremplin
Quel bilan pour les EPIDE, dix ans après leur instauration ? Ces établissements destinés à la réinsertion de jeunes sans travail et sans diplôme accueille de plus en plus de jeunes en difficulté.
Créés, il y a dix ans déjà, les EPIDE sont en quelque sorte des "écoles de la seconde chance". 1 000 places supplémentaires seront débloquées dans les 18 centres existants. Pour y entrer, il faut être volontaire et se plier à des règles quasi-militaires. Dans ces établissements, les jeunes de 18 à 25 ans apprennent les règles du "vivre ensemble" et tentent de trouver leur voie. Ils arrivent ensemble, mais ne se connaissent pas : ces jeunes, tous volontaires, vont devoir vivre ensemble pendant huit mois.
Encadrés par d'anciens militaires
Sans emploi, sans diplôme pour la plupart, parfois même en voie de marginalisation, ils espèrent se remettre sur les rails. Dans cet internat, ils seront en grande partie encadrés par d'anciens militaires. A peine arrivés, ils découvrent leur lieu de vie. A la clef, ils reçoivent une aide précieuse pour trouver un emploi. Six jeunes sur dix, passés par un EPIDE, sortent avec un emploi ou une formation. Leur prise en charge coûte à l'Etat un peu plus de 23 000 euros par an, par jeune.
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