Élèves de sixième harcelés sur les réseaux : Jean-Michel Blanquer appelle les chefs d'établissement à "la vigilance"
Le ministre de l'Education a communiqué les deux numéros pour dénoncer les comportements : le 3020 face au harcèlement, le 3018 face au cyberharcèlement.
Le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a demandé aux chefs d'établissement des collèges de "renforcer la vigilance" contre le harcèlement, dans un courrier envoyé jeudi 16 septembre. Cette demande intervient après les menaces et insultes proférées ces derniers jours sur les réseaux sociaux envers des élèves de sixième nés en 2010, sous le #Anti2010. "Le bon accueil des élèves de sixième et leur intégration réussie grâce à la bienveillance de leurs camarades et des adultes sont un enjeu essentiel de la vie scolaire au collège", rappelle en préambule le ministre qui a également posté une vidéo sur les réseaux sociaux.
Nous disons OUI à la fraternité.
— Jean-Michel Blanquer (@jmblanquer) September 16, 2021
Et NON au harcèlement.
Nous souhaitons la bienvenue aux nouveaux collégiens et collégiennes, élèves de 6ème.
Alors vous aussi, souhaitez la #BienvenueAux2010.
Et ne laissez rien passer:
➜3020 face au harcèlement
➜3018 face au cyber-harcèlement pic.twitter.com/ZahKNxpdMD
Un phénomène minimisé
Le ministre de l'Education nationale demande ainsi aux proviseurs "d'être très attentifs et de mettre en place les procédures de signalements et de prise en charge adéquates, comme encourager les familles à contacter le 3018 pour demander le retrait de la vidéo en ligne et des commentaires et atténuer ainsi la viralité ; rédiger un 'fait établissement' de niveau 2 ou 3 ; contacter si besoin l'équipe mobile de sécurité afin de ne pas laisser un traumatisme s'installer ou encore rappeler que si un élève de la classe ou de l'établissement est identifié comme harceleur, il est passible de sanction disciplinaire".
Le phénomène a toutefois été minimisé par le principal syndicat des chefs d'établissement (SNPDEN). "Nous n'avons pas du tout constaté d'incidents de ce type dans les établissements, et aucun des 70 chefs d'établissement réunis en conférence nationale cette semaine n'avaient entendu parler de ce mouvement sur les réseaux sociaux", a affirmé à l'AFP Bruno Bobkiewicz, son secrétaire général.
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