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Enseignement supérieur : 27 000 candidats sont toujours en attente d'une proposition d'affectation sur la plateforme "Mon Master"

La plateforme "Mon Master" propose aux étudiants titulaires d'un bac+3 de candidater à un master.
Article rédigé par Noémie Bonnin, franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La plateforme "Mon Master" a été lancée en février 2023 pour les étudiants titulaires d'un bac+3. (JEAN-MARC BARRERE / HANS LUCAS)

27 000 candidats restent en attente d'une proposition d'affectation dans l'enseignement supérieur pour la rentrée prochaine sur la plateforme "Mon master", a appris mardi 18 juillet franceinfo auprès du ministère de l'Enseignement supérieur. 145 000 candidats ont eu au moins une proposition d'admission sur cette plateforme lancée cette année.

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La plateforme "Mon master" doit permettre aux étudiants titulaires d'un bac+3 de candidater à un master. Sa phase d'admission durant laquelle les candidats doivent accepter ou non les propositions des établissements a démarré fin juin et doit se dérouler jusqu'au 21 juillet.

Phase complémentaire

De nombreuses formations n'ayant par ailleurs pas fait le plein, des universités organisent une phase complémentaire de manière indépendante, en dehors de la plateforme. "L'inconvénient, c'est que ces deuxièmes phases sont préparées un peu dans l'urgence au sein de chacune des universités", déplore auprès de franceinfo Samuel Sanchez, vice-doyen à la faculté de droit de Nantes, où il reste des places dans 7 masters sur 30.

>> Données personnelles, procédures répétitives et problèmes de communication... Quel bilan pour la nouvelle plateforme "Mon Master" ?

Marie-Karine Lhommé, vice-présidente de l'université Lumière-Lyon II, déplore pour sa part "beaucoup d'improvisation de part et d'autre". Elle regrette que les personnels aient été "formés aux différentes étapes de la plateforme seulement au fur et à mesure" et que les "dossiers à remplir par les étudiants étaient longs et répétitifs". "C'était compliqué et dans l'urgence", critique-t-elle. Alors face à ces retours, le ministère de l'Enseignement supérieur promet des améliorations, et notamment la création d'une vraie phase complémentaire au sein du dispositif "Mon Master".

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