Education : ouverture d'une plateforme pour recueillir les propositions de stage en seconde

Tous les lycéens de seconde générale et technologique, scolarisés dans les établissements publics et privés sont concernés par ces nouveaux stages obligatoires en fin de seconde.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Dans la cour du lycée Maurice-Ravel, à Paris, le 5 mars 2024. (SERGE TENANI / HANS LUCAS / AFP)

Qui pourra accueillir un lycéen de seconde pour un stage obligatoire en juin ? Une plateforme collectant les propositions des entreprises, associations ou collectivités doit ouvrir mercredi 6 mars à 14 heures, a annoncé le ministère de l'Education nationale. Sont concernés par ces nouveaux stages obligatoires en fin de seconde tous les lycéens de seconde générale et technologique, scolarisés dans les établissements publics et privés.

"Chaque entreprise, association, collectivité locale, administration de l'Etat, hôpital, peut offrir un ou plusieurs stages en fonction de ses métiers et de sa taille, sur l'espace dédié '1jeune1solution' qui leur sera ouverte" à partir de 14 heures mercredi, écrit le ministère dans un communiqué. "Cette plateforme permettra ensuite aux élèves de rechercher le stage qui leur convient, à partir du 25 mars", ajoute-t-il.

Quelque 500 000 stages à pourvoir

En novembre, 200 000 offres étaient disponibles sur les 500 000 stages à pourvoir, avait affirmé le ministre de l'Education nationale de l'époque, Gabriel Attal, accompagné du ministre de l'Economie Bruno Le Maire, lors du lancement de l'opération "Mon stage de seconde" en Seine-Saint-Denis. "Il y a 500 000 stages à pourvoir. Donc il faut qu'il y ait 500 000 propositions. Il ne s'agit pas d'en avoir la moitié", avait insisté Bruno Le Maire auprès des chefs d'entreprises.

"On est surtout inquiets pour les zones rurales, où ce sont les parents qui vont devoir assurer la logistique pour leurs enfants, pour les emmener parfois relativement loin", a souligné sur franceinfo Laurent Zameczkowski, porte-parole de la Fédération parents d'élèves de l'enseignement public. "Ce stage n'aura pas d'intérêt réel", estime-t-il, car il survient après le choix de la spécialité. "On est train de se demander si ce n'est pas une fausse bonne idée."

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